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En 10 ans de métier, Vanessa Gohy, fondatrice de l’agence Ribbon, a eu l’occasion d’en voir et d’en écouter des « super conseils » pour mener à bien les relations publiques. Elle a donc naturellement eu envie de vous partager certains d’entre eux : les plus désastreux. Découvrez notre florilège, non-exhaustif, des pires actions à exécuter pour que votre campagne de RP soit un désastre.

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1- Le communiqué XXL : « plus il en y a, mieux c’est »
Certains rédacteurs ont déjà du avoir envie de jeter leur ordinateur par la fenêtre en recevant les corrections de texte de leurs clients. Comme on les comprend. Le communiqué de presse, d’une page max et avec un angle précis, prend sous la plume de certains clients la forme d’un monstre hybride, croisé entre un dossier de presse et un rapport d’activités annuel. Pourtant, il a déjà été prouvé à maintes reprises que bourrer le communiqué d’infos pour en faire un long document indigeste n’attirera pas les journalistes au premier regard (ni même au deuxième). Retenez donc ça : un angle = une histoire. Si vous avez plusieurs histoires à raconter, tant mieux pour vous. Mais gardez-en pour plus tard.
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2- Le storytelling, c’est pour les fleurs bleues
Alors que le storytelling a déjà fait ses preuves dans notre métier, certaines entreprises dites « corporate » (comprendre qui portent encore une chemise et un veston au quotidien) s’esquintent encore à parler aux journalistes en termes techniques, chiffrés et factuels. Et elles sont encore plus fières si elles arrivent à placer quelques termes de jargon que la presse voudra bien faire semblant de comprendre. Il est temps de déconstruire ce mythe : oui, le storytelling est nécessaire aussi pour les campagnes de relations publiques dites « corporate ». Ca ne vous fait pas perdre votre sérieux de raconter l’histoire de votre société pour qu’elle soit compréhensible de tout un chacun. Au contraire, cela renforce votre aura de porte-parole.
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3- Considérer que le job est fait quand le communiqué est envoyé
Il n’est pas rare qu’une fois le communiqué envoyé, le client s’attende dès le lendemain à des retombées. Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes : un journaliste reçoit jusqu’à une bonne centaine de communiqués par jour (!). Le vôtre, c’est donc une goutte dans l’océan. Et notre rôle à nous, agence RP, est de faire en sorte que la goutte grossisse au point d’être une vague. Et ce n’est pas en envoyant un communiqué qu’on y arrive mais en contactant nos journalistes, un par un, pour pitcher le projet. C’est là tout le nerf de la guerre dans notre métier. Nous sommes d’ailleurs autant haïs que appréciés des journalistes car nous n’arrêtons pas notre travail de relance tant que nous n’avons pas entendu un « non » ferme (sorry guys).
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4- Ne pas faire de revue de presse ni de bilan à la fin de l’action
Ça y est. Le communiqué est envoyé. Les interviews ont été faites. Quelques articles sont sortis. Ah vous êtes contents ! (oui, c’est normal) Mais votre job ne s’arrête pas là. Que nenni ! La revue de presse, de même que le bilan global de l’action, sont des éléments cruciaux dans votre communication. Combien de fois cela ne nous est pas arrivé d’avoir des clients ayant déjà fait des campagnes de relations presse dans le passé, mais dans l’incapacité de retrouver même la moitié des articles ? Cette revue de presse est essentielle car elle est appelée à devenir votre historique, et permet de voir quelles histoires ont déjà été racontées et à qui. De même que le bilan va plus loin encore en comparant les résultats par rapport à l’investissement en termes d’heures de travail mais aussi de production éventuelle de press kit. Si c’est bon, continuez comme ça. Si c’est mauvais, il faut repenser votre stratégie. Crucial, on vous disait.
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Alors bien sûr, Ribbon agency a aussi de bons conseils à vous donner pour réussir votre campagne de relations presse. Mais ça, c’est une autre histoire…