Si démarrer vos relations publiques, en Belgique, en 2020, est dans votre to-do list, cet article peut vous y aider. Coronavirus, presse néerlandophone vs francophone, fake news et storytelling, tout y est pour vous permettre d’affiner votre stratégie et éviter des erreurs par méconnaissance du marché.
1. Coronavirus, omniprésence et opportunités
Comme dans tous les secteurs, l’arrivée du Covid-19 a bouleversé les relations publiques durant ce premier semestre. Si au mois de mars, la presse quotidienne n’avait plus que ce mot à la bouche, la presse magazine a adapté son contenu à la réalité de la situation. Les marques ont ainsi été invitées à revoir leur stratégie de communication pour répondre aux trois critères suivants :
- Be real
- Be appropriate
- Be helpful
Pour en savoir plus, lisez notre article à ce sujet « Coronavirus : les marques doivent-elles se taire dans la presse ? »
2. La lutte contre les #fakenews chasse le media snacking
En 2019, les snackable stories étaient dans tous les bons plans RP. Ce format de contenu court, rythmé et intense était plébiscité pour faire passer un message impactant vers la presse. En 2020, la pandémie a bouleversé notre mode de consommation des médias. Le public belge est à la recherche de la vérité. Cela passe par la lecture d’articles de fond, le visionnage de reportages fouillés et l’écoute de podcasts spécialisés. Un comportement modifié en profondeur qui appelle à repenser notre manière de communiquer les actualités aux journalistes.
3. La presse clairsemée
Le début de l’année 2020 a donné le ton : tandis que certains groupes fusionnent entre eux au niveau national, voire même international ; d’autres rachètent des titres pour ensuite les fusionner avec des publications existantes. C’est le cas par exemple de ce beau magazine qu’était Nest, réduit maintenant à peau de chagrin et intégré dans le Femmes d’Aujourd’hui. Moins de magazines, moins d’éditions régionales et donc moins de contenu, moins de publications… et plus de journalistes pigistes qui n’ont pas toujours le temps de connaître votre dossier à fond parce que pressés comme des citrons. Espérons que le retour du Belge aux longs sujets d’actualité (cf point 2) poussera les médias à réinvestir dans un journalisme de qualité. D’autant plus que la presse récupère son lectorat (voir notre article) !
4. 1 pays, 2 stratégies
Avez-vous déjà remarqué qu’une marque étrangère arrivant sur le sol belge a la fâcheuse habitude de voir la Belgique comme une seule entité médiatique. Grosse erreur ! La communauté flamande et la communauté francophone ne partagent pas toujours les mêmes centres d’intérêts, les mêmes habitudes… et plus encore le même humour. Vouloir décliner aveuglément une stratégie internationale sur la Belgique, c’est se diriger droit vers un ROI toussotant et chétif. Alors que faire ? Ecoutez votre agence RP belge, pardi ! (oui, c’est du vécu)
5. Le storytelling sans les paillettes
2020 marque la transition vers un nouveau style de storytelling. Loin des paillettes, du côté glamour, ce début d’année marqué du sceau de la crise sanitaire nous ramène les pieds sur terre. Fini les histoires idylliques, les rêves qui ne se réaliseront peut-être jamais. En 2020, le Belge veut entendre du vrai, du faisable, du concret… Et par dessus tout de l’humain, si possible local. Les entreprises sont amenées à exposer leurs valeurs sociétales avant même de parler de leurs produits. Prenez donc soin de clarifier votre vision et vos missions pour bien démarrer vos RP.
Alors bien sûr, on pourrait encore vous parler pendant des heures des dernières évolutions des RP en Belgique… Si le sujet vous intéresse, contactez-nous et prenons le temps d’en discuter ensemble.